Le grand nettoyage...

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Ezekiel

La grotte de la forêt de Barla…. Depuis plusieurs semaines, j’écumais régulièrement ce lieu où les rôdeurs aimaient à se retrouver… Leurs poches étaient souvent bien remplies et nous dormions Blyss et moi régulièrement à l’auberge aux frais de ces inconscients. Après un repas copieux, j’avais pris comme à mon habitude la direction de la forêt. A quelques mètres de la grotte, je vis un jeune humain aux cheveux hirsutes et regards clairs s’extirper du goulet pour filer en douce vers Entika.

Je le laissai s’éloigner tranquillement, j’avais mieux à faire. En pénétrant dans cette grotte, une odeur étrange vint agacer mes narines… * Du poison…* . Aucun doute sur la question, en approchant du premier corps allongé, je constatai que j’avais vu juste, son corps étaient criblé de fléchettes, le venin semblait faire son effet, Snitch ne bougeait pas... Je fis ses poches et constatai qu’elles étaient vides. Je m’amusai de voir son visage, raccommodé sans doute à la hâte par ses amis après qu’ils l’aient ramené à la vie. Pauvre Felys, il n’avait visiblement pas compris la leçon. Je décidai de l’épargner pour cette fois, son corps était suffisamment traumatisé pour le moment, le jeune homme-chat ne s’était visiblement pas encore remis de notre dernière rencontre…

Je me relevai et m’enfonça de quelques pas de la grotte… Un sourire de satisfaction se dessina sur mes lèvres… Ils étaient là, allongé, incapables de bouger, paralysés par le poison. Les cavaliers Gouzigulum, un détachement tout du moins. Je m’agenouillai pour contempler leurs visages crispés de douleur. * Honneur aux dames… * Akemi et Astralya furent mes premières cibles mais la jeune chatte dont l’avarice n’avait pas d’égal sur ces terres semblait avoir décidé de préserver son magot et de déposer le contenu de ces bourses à la banque... Peu importait, de toute façon, le contenu des coffres de l’établissement disparaîtrait bientôt… Quant à Astralya, elle avait du suivre les conseils de sa partenaire de chambrée…

Quelques mètres plus loin, je décidai de vérifier le contenu des besaces d’un centaure. Plongeant les mains dans l’ouverture du sac de cuir, j’en ressortis une pleine poignée de gopis. * Voilà de quoi offrir à Blyss un lit digne de ce nom… *. Je vidai les sacs les uns après les autres et m’apprêtai à repartir quand j’entendis les hennissements délirants d’un centaure…

Je fis le tour d’une colonne rocheuse et aperçus le corps ensanglanté de Vetileth… Le centaure avait encore du abuser des alcools douteux de l’auberge et s’était effondré au sol. Cette poche à vinasse baignait dans son sang, insensibles aux fléchettes empoisonnées qui criblaient son corps. L’alcool qu’il avait ingurgité avait du neutraliser le venin. * Etrange… * .

Je m’accroupis à ses côtés, m’amusant de le voir délirer ainsi, ne se doutant même pas du sort que le lui réservait.. J’eus alors une pensée pour Sephirot, son compagnon que j’avais achevé en sortant de l’auberge quelques jours avant, plus par pitié que par intérêt, la pauvre bête souffrait et ne manquerait sans doute à personne. J’avais juste conservé sa tête que je comptais bien faire parvenir à son chef.

Je fouillai dans mon sac et en ressortis un morceau de fil de fer. Je pris soin de le lisser sur toute sa longueur puis j’en courbai l’extrémité en crochet. Une rumeur de soûlards racontait que le centaure avait tellement ingurgité d’alcool qu’il n’avait plus toutes ses facultés, que son cerveau avait presque disparu, rongé par les années de dépravation. Il était temps de vérifier…

Je glissai le crochet dans une de ses narines et l’enfonçai lentement, m’amusant de voir son corps s’agiter de plus en plus violemment. La progression de l’objet ne dura que quelques secondes, un supplice bien trop court à mon goût. Le fil de fer pénétra d’un coup pour venir heurter le sommet du crane du centaure qui était pris de convulsion. Je tournai la tige, l’agitant dans ce crâne à la recherche d’une cervelle qui semblait plus légendaire que réelle…

Je décidai qu’il suffisait et tirai d’un coup sec sur l’objet. Sa narine se gonfla et laissa s’échapper un cerveau si petit que j’eus du mal à croire qu’il était entier… J’eus presque pitié d’arracher la vie à ce simple d’esprit. Ses yeux s’étaient figés, il ne bougeait plus…

Je sortis mon poignard et coupa la tête de ma victime. J’ouvris un sac et le morceau sanguinolent vint rejoindre la tête de Sephirot. J’essuyai le crochet métallique sur le sol, répandant les restes de sa cervelle en petites tâches. Après avoir déposé le sac aux pieds de ses anciens compagnons, je pris congé d’eux, certain que nos routes se recroiseraient bientôt…

Citation :

Ezekiel

Retour de la chasse, je passe par l’auberge d’Entika. J’ai fait un marché avec le propriétaire qui se pose beaucoup de question sur nous, surtout depuis l’enlèvement de Blyss. Je rentre dans l’établissement et dépose sur le bar un sac rempli de branche d’ent. Nous nous sommes entendus… je ferme les yeux sur son petit marché noir et il nous laisse en paix. De toute façon, il sait à quoi s’attendre s’il nous trahissait…

Des cris viennent de la rue. Aussitôt l’aubergiste court à la fenêtre. Les accrochages sont monnaies courantes la nuit dans les rues et Entika ne fait pas exception à la règle. Je bande mon arc et pousse la porte d’un coup de pied. Elle claque contre le mur. Tout le monde a fuit. Il ne reste plus qu’un humain, blessé, il titube, appuyé contre un mur, une méchante plaie au niveau de l’abdomen. Je pose mon arc au sol, vu son état, je ne risque pas grand chose…

Je l’attrape par les cheveux et l’oblige à relever la tête. Son visage, je le connais… Godescalc... Je décroche mon poignard et m’amuse à lui incisé les joues de la pointe. Son visage se crispe sous la douleur, ses yeux se ferment... pour la dernière fois… Je relève les yeux, mon esprit bouillonne. J’attrape la corde qui sert habituellement à monter les marchandises au grenier de l’auberge. Je tire dessus, elle résiste parfaitement. * Parfait… *

Je serre le nœud autour de ses chevilles et tire sur l’autre extrémité. Son corps est suspendu dans le vide, la tête en bas. Je m’approche de lui et plonge mes yeux dans les siens. Son visage rougit à vue d’œil, gonflé par le sang qui bât de plus en plus fort dans ses tempes.

« Salue les Azrael pour moi…. »

D’un geste brusque, je lui tranche la tête. En quelques secondes, une marre de sang se forme au sol. Je la pose au sol et la prépare… Agenouillé dans son sang, je termine par enfoncer ses yeux dans le fond de la gorge. * Il est prêt… * C’est devenu comme un rituel pour moi. La mort est une chose légère quand il s’agit de mes ennemis. Je m’en réjouis d’ailleurs.

Je rentre dans l’auberge et pose un sac de toile sur le comptoir.

« Fais porter cela à Izno, je suis certain qu’il appréciera de le revoir… »

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Ezekiel

Tôt dans la matinée, nous descendons discrètement les escaliers de l’auberge et sortons de l’établissement. Nos allées et venues commencent à attirer l’attention du tenancier et l’homme devient un peu trop gourmand à mon goût, demandant chaque jour plus de branche d’Ent… * Il va falloir que je lui rappelle certaines règles… *

L’air vivifiant du matin me remet les idées en place, la nuit a été longue et l’alcool trop présent. Les cloches de l’église de Kedrok sonnent en mort dans ma tête... Blyss elle, fidèle a son habitude, ne laisse rien paraître, moue boudeuse rivée sur le visage. Elle marche à quelques mètres devant moi. Lorsqu’elle s’arrête, je continue à avancer machinalement, perdu dans mes pensées et lui rentre dans le dos. Elle se raidit et m’envoie un coup de coude dans les côtes puis me fait signe de me taire la mine quelque peu agacée.

Allongée comme une clocharde dans la boue du caniveau, une jeune femme dort. D’un simple regard, nous nous sommes compris, l’ange libre ne volera bientôt plus son titre… Blyss brandit son bâton et lâche une première boule de feu qui vient heurter les jambes de notre victime. Le corps est projeté à plusieurs mètres, Au moment où il vient heurter le sol, une deuxième boule de feu la frappe de plein fouet. Agonisante, la jeune femme se retrouve allongée contre un mur, les vêtement brûlés, le visage ensanglanté, la peau à moitié calcinée et craquelée par endroits.

Ma partenaire affiche une moue qui en dit long sur sa déception… Je la regarde amusé et décoche une volée de flèche, scellant éternellement le sort l’ange.

« Tu ne peux pas gagner à tous les coups. Celle-ci sera pour moi. »

Elle me fusille du regard, mais ne s’en laisse pas compter.

« Je te l’ai offerte sur un plateau joli cœur, ne crie pas victoire aussi vite… »

Je décroche mon poignard et m’approche de notre victime. Avant de la préparer, je me retourne vers Blyss. Elle me jette un regard dédaigneux et s’assoit sur un tonneau, me laissant m’amuser seul avec mon nouveau jouet, pendant qu’elle s’amuse à maîtriser les flammes qui surgissent de ses doigts.

Elle ne respire plus, un filet de sang perle à ses lèvres… * Dommage… * L’ange aura bientôt son auréole… Je la redresse et l’appuie contre la porte de la grange. Assise, le sang de Stefania s’échappe de sa bouche et teinte les mèches de cheveux blonds qui tombent en cascade sur ses épaules. C’est presque dommage de découper un si beau visage… Enfin, elle n’a que ce qu’elle mérite. Elle était ange libre, ange elle deviendra. J’incise la peau de son crâne en deux cercles concentriques et arrache l’auréole ainsi obtenue. D’une flèche, je la cloue sur la porte, juste au-dessus de sa tête. Je termine le travail, toujours de la même manière, lui coupant la langue et arrachant ses yeux. Je recule de quelques pas et admire mon œuvre. * Parfait… *

Il revient vers moi, un sourire sur les lèvres mais je sens qu’il n’est pas totalement satisfait. De jour en jour il lui en faut plus. Ses petits rituels sont devenus un mal nécessaire. Je jette un œil à son ouvrage fraîchement achevé et ne peux réprimer une grimace de dégoût.

« Partons ça commence à sentir trop mauvais ».

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Ezekiel

Nouveau repérage de la banque d’Entika, cela fait maintenant plusieurs semaines que je viens ici régulièrement pour observer les allers et venues. Emmitouflé dans ma cape, je m’approche discrètement de mon observatoire. Le ciel s’assombrit soudain, un vent glacial se lève. Je relève la tête, le soleil a disparu, caché par des nuages sombre. En quelques minutes, le jour a fait place aux ténèbres. Je sors de la ruelle et me dirige vers l’auberge… Plus j’avance, plus l’obscurité se fait pressante. Je décroche mon arc et sort une flèche, une menace imperceptible pèse sur la ville. Je longe les murs, attentifs au moindre bruit, au moindre mouvement…

Devant l’auberge, c’est un véritable massacre, des corps baignant dans leur sang tapissent les pavés. Je retourne certain d’entre eux, certains visages me semblent familiers… A quelques mètres, couché sur le flanc, un centaure agonise, gravement blessé. Je m’approche, méfiant, prêt à l’expédier près d’Azrael s’il esquisse le moindre geste. Je baisse mon arc vers le sol, il n’est plus une menace vu son état… Je sens la rage coulé dans mes veines, l ‘heure de la vengeance est venue… Je l’attrape par les cheveux et l’oblige à me regarder, ses vertèbres craquent, doux bruit à mes oreilles…

« Le fier Adel, le fou qui avait cru pouvoir se jouer de nous… Pauvre idiot, tu as commis une grave erreur en enlevant Blyss… Je te l’avais promis, l’addition serait lourde, et l’heure de régler la note est venue. »

Je frappe sa tête sur le pavé et relâche la prise. Quelque chose vient de frôler mon dos, accrochant un pan de ma cape. Je décroche mon poignard et me redresse, faisant face à… Un regard, je ne distingue qu’un simple regard dans l’obscurité. Les yeux sont d’une blancheur qui fait froid dans le dos. Je ne distingue rien d’autre, pas de visage, pas de corps… Je devrais sans soute fuir mais je reste là, immobile, brandissant un poignard qui semble bien ridicule face à cette créature dont je ne distingue que les yeux, a-t-elle un corps d’ailleurs ? Combien de temps nous sommes restés là à nous observer, je n’en sais rien, le temps s’était arrêté… Le soleil est réapparu, lentement, baignant d’une chaleur malvenue ce qui restait des cadavres au sol. Un cri venant de l’auberge détourne mon attention. Le temps de jeter un œil et cette… chose a disparue…

Etrange rencontre… Pourquoi était-elle là ? Etait-ce elle la cause de ce massacre ? Peu importe, le temps presse, la nouvelle de ce massacre va se répandre vite et j’ai un travail à accomplir…

J’accroche une corde au sabot arrière du centaure et le tire au sol vers le centre de la place. Je le laisse quelques instants, le temps de préparer les choses. Sa mort doit être à la hauteur de son affront… elle le sera. Quelques secondes plus tard, le centaure est suspendu en l’air entre deux arbres, attaché par les bras et les pâtes, face vers le sol. Le coté gauche solidement ligoté, je tire sur les cordes de droites, écartelant ses membres dont les os craquent les uns après les autres sous la pression…

« Et bien noble centaure, on dirait qu’une fois de plus, tes camarades de jeu t’ont abandonné, préférant fuir je ne sais quelle menace plutôt que de secourir l’un des leurs… Pauvres Gouzis, décidément, votre couardise n’a d’égale que votre stupidité… »

Je me plante devant lui, plongeant mon regard dans ses yeux qui semble parfois se perdre dans le vide. Je pose mes mains sur ses joues et le regarde en souriant…

« Tu as voulu jouer un jeu trop dangereux pour toi, tu as perdu… Vois mon visage, grave le à jamais dans ton esprit, je suis la dernière chose que tu verras… »

Mes pouces glissent sur son visage, lentement… Je touche ses yeux, il voudrait fermer les paupières… Il doit être marqué, comme l’ont été les autres… Mes doigts s’enfoncent dans les orbites, son corps et pris de spasme, la douleur semble atroce, réjouissant. Ses yeux pendent maintenant, uniquement reliés par les nerfs… Désormais, le spectacle à commencer, il n’y aura pas d’entre acte…

Méticuleusement, j’incise son abdomen, de petites entailles, suffisantes pour le faire souffrir en le maintenant en vie. Je glisse mes mains dans ses plaies, arrachant ses entrailles qui pendent vers le sol, couvrant la terre d’une marre rouge sombre…

L’heure d’en finir est maintenant venue… Je coupe un a un ses sabots et ses mains et les plonge dans un sac. L’heure d’en finir est arrivée. Je contemple une dernière fois son visage crispé par la douleur, il est conscient et c’est ce qui compte… Je glisse mes doigts au fond de sa gorge et arrache sa langue à main nue, le déchirant de l’intérieur… Il agonise, je voudrais jouer encore avec lui mais… Je redresse sa tête et le plus lentement possible, je la scie avec mon poignard.

Quelques minutes plus tard, je quitte la ville, laissant le corps du centaure aux chiens errants. Pour les avoir vus se battre pour déchirer la chaire du cadavre, il semble que le centaure soit à leur goût…

[…]

Une heure plus tard, un sac fut déposé devant la forteresse des Gouzis, à l’intérieure, les sabots, les mains et la tête d’Adel signée de ma marque, langue plantée sur le front et yeux enfoncés dans la gorge…

Plic… ploc…

Une mare visqueuse au pied d’un arbre…

Plic

Une odeur de chairs calcinées…

Ploc

Le crépitement de la flamme, le bruissement du vent …

Plic…plic

Des rais de lumière rougeâtre percent l’épais feuillage…

Ploc

Dans sa bouche un goût d’amertume, un goût de fer…

Plic

Dans son esprit des images tourmentées…

Ploc

Dans son cœur la douce caresse gelée des ténèbres qui l’enserrent

Plic ploc

Une feuille qui virevolte étrangement

Plic

Se dépose sur son visage et glisse lentement sur sa joue

Ploc

Il la saisit et la contemple, elle est teintée de rouge sombre

Plic

Tout se dessine maintenant sous des reflets carmin

Ploc

Cet arbre éclaboussé, celui-là, des cendres incandescentes, l’autre revêtu d’une guirlande étrange

Plic ploc

Ses battements de cœur s’emballent, il vacille

Plic…Ploc…

Un liquide poisseux se met à dégouliner sur sa tête, accompagné d’un morceau de chair planté d’une flèche

Plic…ploc…

Il lève le regard au ciel et pousse un hurlement incrédule

Plic

Il porte la main à sa bouche, il contemple ses mains, son corps…intangibles…

Ploc

Son enveloppe calcinée, tourmentée, suspendue à une branche…

Plic ploc

Se vide de son sang et le nargue de son regard aux orbites vides

Plic ploc

Aujourd’hui, Le Général sait vraiment ce qu’est être un Ange Libre

Plic ploc

Citation :

Ezekiel

Huitième lune de Mytrine, le soleil commence déjà à réchauffer la forêt. Une belle journée s’annonce, idéale pour un petit concours de chasse avec Blyss. Nous pénétrons dans la forêt de Barla tout en douceur, chacun surveillant l’autre du coin de l’œil. A cette heure de la journée, bon nombre de guerrier viennent peaufiner leur entraînement.

Un léger crissement, à quelques mètres à peine devant nous. Pas besoin de dire le moindre mot, en quelques secondes Blyss s’est fondu dans le paysage, collée au tronc d’un ent, bâton en main, elle est déjà prête à bondir. Je bande mon arc et attends son signal. DiabloXque n’a rien senti venir, il continu à frapper de toutes ses forces sur ces pauvres ents, réussissant parfois à érafler l’écorce des plus faibles. Je plains son ancien maître d’arme, il a du en baver avec lui… Autant apprendre à un cerbère à manier l’épée…

De toute façon, son sort est scellé. Blyss me donne le signe du départ et nous bondissons. Pauvre fou, au même moment, le guerrier vient de frapper une nouvelle fois le tronc d’un ent. La violence de l’impact n’a eu qu’une conséquence… Il bascule au sol et tombe sur les fesses, complètement groggy. S’il n’y avait pas ce concours, j’aurais volontiers lâché un éclat de rire.

Blyss fonce déjà sur lui, prête à déchaîner un déluge de feu sur lui. Pas le temps d’avancer, j’ajuste la visée et lâche la flèche. Un sifflement strident glisse aux oreilles de ma partenaire avant que le projectile ne vienne se loger au milieu du front du malheureux qui s’effondre au sol dans un bruit sourd. Son armure venue d’un autre temps n’a pas suffit. J’affiche un large sourire de satisfaction en voyant la moue boudeuse se dessiner sur le visage de Blyss.

- Désolé ma chère, mais celui-ci est pour moi… Tu permets ?

Sans attendre de réponse, je m’approche du corps du guerrier allongé sur le sol. Je m’agenouille au sol et commence le rituel. D’abord la langue… d’un geste sec, je l’arrache et l’empale sur la flèche. Ensuite les yeux, arrachés en enfoncés au fond de la gorge. Les mains ensanglantées, je sors mon poignard et entaille largement la gorge avant de lui arracher la tête. Je la laisse posée au sol à côté du corps de ma victime. Pas le temps de m’occuper plus longtemps de son cas, le concours avec Blyss ne fait que commencer….